Nous mettons à votre disposition toute la méthodologie appliquée à la création et au fonctionnement de nos cartes et vous présentons dans notre document nos choix méthodologiques clés (sources, polluants ciblés, échelle, références, codages).

L’eau destinée à la consommation humaine peut contenir divers contaminants chimiques, tels que les pesticides et leurs métabolites, les nitrates, les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), le chlorure de vinyl monomère (CVM) et les perchlorates. Ces substances, issues principalement des activités agricoles, industrielles ou du fait de pollutions historiques, se retrouvent dans les ressources en eau par ruissellement, infiltration ou rejets directs et in fine peuvent arriver jusqu’à notre robinet. Leur présence soulève des questions sur la conformité de l’eau potable aux normes réglementaires et sur leurs potentiels impacts sanitaires. Ce dossier présente une analyse des origines, des limites réglementaires et des risques associés à ces polluants, en s’appuyant sur les données disponibles et les évaluations des autorités sanitaires.

L’eau potable, définie par l’article R1321-1 du Code de la santé publique comme les « eaux destinées à la consommation humaine », est essentielle à la boisson, l’hygiène et l’industrie alimentaire. Mais que savez-vous de sa production, depuis le prélèvement d’eaux brutes (souterraines ou de surface) jusqu’aux traitements éliminant polluants microbiologiques et chimiques, dans un contexte de contamination croissante due aux activités humaines et au changement climatique ? Que savez-vous des contrôles sanitaires assurés par les Agences régionales de santé (ARS), basé sur une analyse des risques depuis le captage jusqu’au robinet, conformément à la Directive européenne 2020/2184 ?  Et quid des normes de qualité (limites, références, valeurs de vigilance) et des mesures en cas de dépassement ? On vous explique tout ici !

Que faire si votre eau est polluée ? il existe des solutions concrètes pour protéger la qualité de l’eau potable face aux contaminations, notamment par les nitrates, pesticides et PFAS. Ces solutions doivent déjà être collectives, telles que la protection des captages via des pratiques agricoles durables ou encore l’interdiction des rejets industriels polluants. Il existe également des mesures individuelles, comme l’installation de filtres domestiques (charbon actif, osmose inverse), mais celles-ci ne sont pas sans inconvénients (coûts financiers et solution de court terme). Enfin, l’eau en bouteille n’est pas une bonne solution de repli pour de multiples raisons (dont le coût ou la pollution induite).