Les exigences de qualité sont classées en deux catégories :
- Les limites de qualité pour les paramètres dont la présence dans l’eau induit un risque sanitaire immédiat ou à plus ou moins long terme. Ces limites de qualité concernent, d’une part, les paramètres microbiologiques et d’autre part, une trentaine de substances indésirables ou toxiques (nitrates, métaux, solvants chlorés, hydrocarbures aromatiques, pesticides, PFAS, sous-produits de désinfection, etc.). Les analyses réalisées pour ces paramètres ont pour objet de vérifier la conformité à la réglementation.
- Les références de qualité pour une vingtaine de paramètres indicateurs de qualité, témoins du fonctionnement des installations de production et de distribution et sans incidence directe sur la santé aux teneurs normalement présentes dans l’eau, Ils sont suivis à des fins opérationnelles car ils peuvent mettre en évidence un dysfonctionnement des installations de traitement ou être à l’origine d’inconfort ou de désagrément pour l’usager.
Des seuils complémentaires sont définis par le code de la santé publique :
- Les valeurs indicatives portent sur des paramètres chimiques et permettent d’évaluer la qualité de l’eau potable et de qualifier la présence de ces paramètres. A ce stade, ces valeurs concernent uniquement les métabolites de pesticides évalués comme non pertinents par l’Anses (valeur fixée à 0,9 µg/L) ;
- Les valeurs de vigilance portent sur des paramètres identifiés par la Commission européenne avec pour objectif d’organiser un suivi et d’acquérir des connaissances à l’échelle de l’Union européenne sur des paramètres d’intérêt ou « émergents », qui constituent un sujet de préoccupation sanitaire (perturbateurs endocriniens, résidus de médicaments, microplastiques, etc..)